Découverte exclusive: l’iPhone Royal Enfield Continental Cup, nos impressions!

par adm
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On a testé pour vous : l’Ipone Royal Enfield Continental Cup

Nous avons pris part à un événement de la Ipone Royal Enfield Continental Cup, une compétition où se mesurent des Royal Enfield 650 Twin, soit des modèles Continental GT ou Interceptor. Notre aventure s’est déroulée sur le circuit Carole, offrant une atmosphère festive typique de ces rendez-vous principalement amateurs.

Photos par : Florian Meuret

Sous un soleil éclatant, la tension monte, exacerbée par le port du cuir!

Points clés de l’Ipone Royal Enfield Cup (ICC) :

  • Un championnat dédié aux modèles biclindres de Royal Enfield
  • Participation ouverte aux modèles Continental GT et Interceptor 650 jusqu’à l’année 2024
  • Cinq weekends de compétitions prévus pour 2024
  • Deux divisions, A et B, basées sur le niveau des compétiteurs avec deux courses le dimanche pour chaque groupe
  • Les courses sont relativement longues avec environ 18 tours chacune.
  • La nécessité d’acquérir le kit de la coupe pour 2 800 €, incluant tout le nécessaire pour adapter la moto au circuit (bac de récupération de fluide, commandes spécifiques, pneus Continental, etc.)
  • Possibilité de s’engager pour le championnat complet ou de sélectionner ses courses
  • L’Ipone Royal Enfield Cup se tient lors des weekends WERC (1000, Challenge des monos, Twin Cup, Roadster Cup)
  • Plus de 50 participants, avec 48 présents à la manche de Carole!

Jules Fourgeaud, ici en pleine course contre le pilote MotoStore, affirme que participer à cette Cup est extrêmement plaisant. Il symbolise l’esprit authentique et traditionnel de cette compétition monomarque!

Est-il indispensable d’avoir 200 chevaux pour s’amuser en compétition ? Certainement pas, sinon les seules compétitions existantes seraient celles de Superbike au niveau national ou international, le MotoGP, ou encore l’Endurance EWC comme le Bol d’Or. Ce serait bien peu. Car pour maintenir la passion du sport motocycliste sur circuit, il est essentiel d’encourager les petites catégories, accueillant les jeunes pilotes. Par le passé, cela incluait les courses de mobylettes ou les catégories 125. Aujourd’hui, le passage aux 4 Temps marque une continuité dans cette tradition.

En parallèle des catégories « progressives » du sport motocycliste sur circuit, les coupes de marque occupent une place de choix. En France, elles sont une tradition de longue date. Certaines, comme la coupe Kawasaki des années 70, ont été très réputées car elles ont révélé des figures emblématiques de la vitesse française, telles que les frères Sarron. Et la tradition se perpétue avec des coupes de marque qui continuent de montrer un niveau exceptionnel en France. La Honda CB500 Cup a vu Sébastien Charpentier débuter avant de conquérir le championnat du monde Supersport à deux reprises. Plus tard, la coupe Kawasaki ER-6N a enregistré un taux de participation record à la fin des années 90. La formule monomarque, où tous les participants concourent avec la même moto issue du commerce, a toujours eu un grand succès en France.

Frédéric Fourgeaud, ancien dirigeant de la Sima aujourd’hui disparu, a été à l’origine de la Royal Enfield Cup. Au début, l’idée a suscité quelques sourires : « participer à des courses sur circuit avec une Royal Enfield, quelle idée saugrenue ». Cependant, la formule a rapidement gagné en popularité. De nombreux concessionnaires, ainsi que des particuliers s’appuyant souvent sur un revendeur de référence, ont exprimé leur intérêt pour cette coupe. Aujourd’hui, elle jouit d’une grande popularité. À Carole, pas moins de 48 participants étaient inscrits pour concourir dans les deux listes, A et B, sur les 4 courses prévues. Un tel engouement n’avait pas été observé depuis la coupe Kawasaki ER-6 selon les responsables de la FFM. Le succès est donc indéniable. Le spectacle est garanti avec de belles motos au look rétro et personnalisées par les participants. Ces machines bénéficient d’une grande sympathie, même si les roues arrière ne sont pas présentes lors du tour d’honneur… Soulever l’arrière de la lourde Royal Enfield Cup de 47 ch n’est pas à la portée de tous. Mais en fin de compte, peu importe la puissance ou la vitesse maximale atteinte, l’important est de s’amuser, et c’est exactement ce que propose l’Ipone Continental Cup, avec un esprit qui se fait de plus en plus rare dans les paddocks actuels.

Galerie de photos commentées du week-end de course à Carole :

Au sein de l’ICC, de nombreux partenaires, comme Ipone, Distribike, BS Battery récemment, Continental pour les pneus, Moraco, AMV… Ces partenaires soutiennent la compétition tout en gérant leur présence publicitaire.

Le premier virage à gauche à Carole après le départ… On se croirait presque en Moto3 ! Quel embouteillage !

Pas besoin de 200 chevaux pour prendre du plaisir ! L’ambiance est au rendez-vous, accompagnée d’une bande sonore délicieusement rétro.

Timothée Monot, pilote de course sur route et également participant au Tourist Trophy, vient s’amuser à l’ICC tout en maintenant ses réflexes de compétition. Il freine très tard…

Au début de l’aventure, la moto raclait avec ses pots, ce qui finissait souvent mal. Des ajustements ont été faits, notamment sur la boîte de vitesses qui rencontrait des problèmes. La Sima et son réseau s’efforcent constamment d’améliorer la moto. Renforcer le système de freinage pour plus de constance serait judicieux.

Zef Esnault, remplaçant pour Moto Revue Classic, a terminé 5ème de la première finale A, les plus rapides. Zef est toujours compétitif. Votre serviteur a fini 10ème de la finale B.

Louis Genette, 19 ans, est le plus jeune participant à la Cup. C’est rafraîchissant de voir un jeune dans cette compétition de vétérans!

Mais c’est également la coupe de marque la plus intergénérationnelle de France, car Louis dispute sa saison avec son père, Cyril. Voici une photo qui illustre bien la rivalité saine et les moments partagés qui resteront gravés dans la mémoire de chacun.

Sandrine Desreux, invitée par Moraco sur la moto engagée par le spécialiste de l’accessoire, arbore un magnifique sourire. Cette motarde du nord, habituée à piloter une Suzuki GSX-R 1000 sur piste, a dû s’adapter à de nouveaux repères!

Christian Haquin, pilote et responsable commercial chez Tournay Distribution et promoteur des outils Beta en France, compte plus de 50 participations à des courses de 24 heures. Il continue de s’amuser et de rechercher ses limites, véritable légende de la course moto en France.

Michel Amalric, assureur spécialisé dans les coupes de marque (XJR Cup Yamaha, TRX Trophy, Fun Cup Honda, Harley Challenge…), a participé à toutes ces compétitions. Un hommage bien mérité, Monsieur Amalric!

Jeremy Delenne, pompier de profession mais compétiteur moto dès son plus jeune âge en motocross et supermotard, est toujours en quête de podiums en ICC sur la moto officielle Suttel. On serait prêt à balayer la piste pour l’aider à améliorer ses chronos. 1’12.9 à Carole avec seulement 47 chevaux, c’est impressionnant!

Philippe Legrand, 70 ans, ancien compétiteur en promosport durant sa jeunesse. Après une période d’ennui, il a décidé de reprendre la compétition à près de 70 ans. Et le voilà de retour!

Julien Tourscher, responsable chez BS Battery, nouveau partenaire technique de la cup, prend plaisir à piloter cette moto de moins de 50 ch, même s’il a l’habitude des motos hyperpuissantes de 1000 cc.

Denis Turpin, directeur pour la France chez Continental Moto, participe à la cup pour rester au plus près de ses produits. Mais le lendemain, il est déjà au travail, inlassable Turpin!

David Bouvier, sur la moto du partenaire Salon du 2 Roues, est extrêmement rapide et fluide. Il pourrait gagner, mais il doit se mesurer à Jé Delenne…

La Cup, c’est aussi cela ! Beaucoup de convivialité pour les débriefings, les apéritifs des régions. On se dispute en piste, mais on trinque ensemble après!

Piloter une Royal Enfield nécessite un apprentissage spécifique : freiner tard tout en conservant de la vitesse, savoir ménager les freins, effectuer des mouvements précis pour la boîte, le Shifter, tout est dans la tête. En outre, la moto est précise et très stable.

Voici probablement une image qui résume parfaitement l’esprit de la coupe. Les sourires sont facilement devinables sous les casques.

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