La Ninja 7 Hybrid se distingue par son intégration efficace de tous les éléments d’une propulsion hybride dans un espace très limité typiquement réservé aux motos. Explorons les différents composants de ce système et examinons leur interaction.
Le moteur à combustion
Le moteur à combustion interne constitue l’élément central de la Ninja 7 Hybrid. Il s’agit d’un bicylindre parallèle de 451 cm3 avec un calage à 180°, une configuration fréquente chez Kawasaki. Ce moteur est le même que celui de la nouvelle Eliminator 500, mais optimisé pour offrir des performances supérieures : il produit 59 chevaux à 10,500 tours par minute et un couple de 4,4 mkg à 7,500 tours par minute, comparativement aux 45 chevaux à 9,000 tours par minute et 4,3 mkg à 6,000 tours par minute de l’Eliminator destinée aux détenteurs du permis A2. La Ninja Hybrid n’étant pas limitée aux permis A2, elle peut ainsi délivrer une puissance accrue. De plus, elle bénéficie de l’assistance du moteur électrique pour pallier ses faiblesses à bas régime et maximiser sa puissance à des régimes plus élevés.
Le moteur de la Ninja 7 hybrid.
Le moteur électrique
Ce moteur est un moteur synchrone à aimants permanents qui est couplé directement à l’arbre primaire de la boîte de vitesses par une chaîne. Il sert principalement de support au moteur thermique, développant 9,5 chevaux à 2,800 tours par minute et un couple de 2,4 mkg de 0 à 2,800 tours par minute. Ces valeurs peuvent brièvement atteindre 12 chevaux et 3,7 mkg en pic. Bien que cette puissance soit seulement une fraction de celle du moteur à combustion, le couple fourni est comparativement élevé. Le couple du moteur électrique est aussi immédiatement disponible dès le démarrage, ce qui modifie considérablement la réponse sur toute la gamme de régimes.
Le moteur électrique n’augmente donc pas significativement la puissance globale du bicylindre en termes de puissance brute, mais il transforme le moteur en une machine bien plus robuste sur toute la plage de régimes habituels. À noter également, le moteur électrique est connecté à l’arbre primaire de la boîte de vitesses via une chaîne, ce qui permet un mode de conduite totalement électrique, coupant ainsi le moteur thermique et le débrayant.
La boîte de vitesses robotisée
Le changement de rapports peut être automatique ou manuel selon le mode de conduite choisi. Toutefois, il n’y a plus de levier mécanique pour changer les rapports, le mode manuel opérant via une paire de gâchettes qui transmettent les commandes à l’ECU (comme sur une boîte DCT Honda). Il est important de noter que même en mode manuel, l’algorithme rétrogradera automatiquement au premier rapport si vous vous arrêtez à un feu rouge sans avoir changé de rapport. De plus, l’arbre primaire de la boîte actionne également la pompe à huile afin de continuer à lubrifier la boîte lorsque la moto fonctionne sans l’assistance du moteur thermique.
Retrouvez l’article original dans ce numéro de Moto Journal.
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