La Yamaha R1, qui a vu le jour il y a un quart de siècle, a révolutionné le monde des motos sportives en 1998 avec son approche radicale. Au fil de ses six générations, la R1 a évolué non seulement en termes de performances mais aussi par des innovations esthétiques et technologiques marquantes.
Depuis sa création, la Yamaha R1 s’est allégée à chaque nouvelle génération, mais en 2007, elle gagne 5 kilogrammes. Cette année marque un changement significatif avec l’introduction massive de l’électronique dans ses composants. La R1 est la première à inclure le système de commande de gaz électronique (YCC-T pour Yamaha Controlled Chip – Throttle) et l’admission d’air variable (YCC-I pour Yamaha Chip Controlled – Intake), optimisant ainsi la gestion de la puissance et l’efficacité du moteur à tous les régimes, ce qui se traduit par un gain de 9 chevaux. La puissance frôle désormais les 190 chevaux, symbolisant un tournant dans la quête de compacité et d’agilité de la moto. En plus de prendre du poids, la R1 voit son empattement s’allonger de 20 mm pour mieux gérer cette puissance accrue, en termes de stabilité et de fiabilité.
Il est également important de noter que la norme Euro3, en imposant l’utilisation d’un catalyseur à trois voies, contribue à l’augmentation du poids de la moto. Malgré cet alourdissement, la R1 conserve l’esthétique de la génération 2004. Le bras oscillant apparaît plus robuste, les entrées d’air sous les phares sont élargies, et les doubles sorties d’échappement perdent légèrement en élégance. Cette génération marque aussi le remplacement de la culasse à 20 soupapes par un système plus traditionnel à 4 soupapes par cylindre, un choix aligné sur les standards du MotoGP. Quand Valentino Rossi a développé la M1, il a préféré un moteur à 4 soupapes par cylindre plutôt qu’un à 5 soupapes. Et les conseils du « Doctor » sont précieux !
Innovations Techniques
Comme dans le MotoGP, la R1 de 2007 intègre pour la première fois dans un modèle de série un système de pipes d’admission à longueur variable. Cette technologie utilise les ondes de pression créées par la fermeture des soupapes d’admission, qui remontent les conduits jusqu’à la boîte à air où elles sont réfléchies pour améliorer la charge du cylindre au cycle suivant. Ce phénomène est connu sous le nom de suralimentation acoustique. Avec des conduits de longueur fixe, cet effet n’est optimal que près d’un régime moteur spécifique. En ajustant la longueur des conduits en fonction du régime moteur, la suralimentation acoustique est optimisée sur une plus large plage de régimes. Le système, appelé YCC-I (Yamaha Controlled Chip – Intake), propose deux positions, passant à la plus courte à 10 400 tr/min.
Les R1 Race et R1 GYTR 2025
Notre article sur la première génération 1998
Notre article sur la deuxième génération 2002
Notre article sur la troisième génération 2004
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